Drame de chaloupe!

Avec la chasse et le jardinage la chaloupe a dormi un peu plus longtemps que prévu. Pour rassurer les autres pêcheurs la chaloupe va bien, et mes moteurs vont bien cet année (j’ai mis assez d’eau dans le baril pour les tester cette fois).

Donc le drame… je met la chaloupe derrière le FJ, j’apporte ça devant le garage, commence à démancher la toile… merde! Y’as un nid d’oiseaux dans la structure de la remorque. Je me dépêche et vais fixer le nid sur un arbre à proximité. Va chercher ma blonde, elle s’installe pour surveiller. Non les parents ne cherchent pas le nids dans les arbres. Continue reading

Un petit air de déjà vu….

Si si comme la semaine passé, chasse matinale suivi d’une excursion sur la plage pour taquiner la perche blanche printanière!

La perche blanche on achève déjà la période d’abondance et de pêche facile, les petites perches étaient rendue très nombreuses et on en remettait 10 à l’eau pour une de garder. Bon j’exagère peut-être un peu disons 8 de remis à l’eau pour une de gardé!

5 belles perches de gardées!

5 belles perches de gardées!

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Première sortie en eau libre 2014!

Samedi les astres sont alignés pour une journée d’activité parfaite: on commence aux petites heures du matin par profiter de la mauvaise météo (pluie et vent) pour aller faire une petite chasse à l’oie. C’est pas un blog de chasse alors je vous épargne les détails, mais ce fut une belle sortie couronnée de succès.

Résultat de la chasse avec mon ami Pierre!

Résultat de la chasse avec mon ami Pierre!

Ce fut suivi par un copieux déjeuner et puis d’une pêche en famille. La météo comme prévue nous a offert un magnifique après midi.

mathias_plage

Mathias et Marek à la plage

La pêche était excellente! Rien de spécial, pêche au vers au fond. Montage simple, deux hameçons, il nous fallait des gros plombs par contre, le courant fort et les débris nous empêchant de bien tenir le fond. 3oz était gagnant mais davantage aurait été mieux.

D’autre amis sont venu nous rejoindre, les perches blanches étaient nombreuses, et mordaient bien. Elles étaient un peu maigre de l’hiver mais c’est toujours comme ça pour les premières de saison. Le barbue était plutôt tranquille… quoi demander de mieux! On a eu aussi quelques barbotes (pas des barbues mais de vraie barbotes)!

peche

Au total ce sera 18 perches que je devrai arranger en arrivant. Ha merde j’ai pas pris de photo de la pêche! Pardonnez moi pour cette mauvaise photo des poissons dans l’évier entre deux séries de filets! Une partie de ces jolis petits filets sont allé dans une succulente paella:
crevette, perche blanche, barbue, homard, un écrevisse, pétoncle sur un riz divin… ce fut un excellent souper!!! Disons que lorsque la visite est parti tard le soir j’ai bien dormi!!!

Nouvelle réglementation! Mes commentaires

La nouvelle réglementation! Cool! C’est un peu notre bible de pêcheurs, ou le menu si l’on peut dire de ce que l’on peut faire et quand! C’est donc toujours avec enthousiasme que je consulte le document en question:

http://www.mddep.gouv.qc.ca/faune/reglementation/peche/nouveautes.htm

Première nouvelle des limites de taille pour l’esturgeon! Ho yes! C’est plus grand que j’aurais moi j’aurais mis: 80 à 130 centimètres. (Pour mon avis voir: À propos de l’esturgeon…) C’est 31,5 pouces à 51 pouces, mesuré du bout du museau à la pointe de la queue (moi je mesure normalement du bout du museau à la fourche, donc mon barème de 30 à 40 pouces à la fourche est quand même proche de leurs mesures).

Moi je trouve que c’est merveilleux pour l’esturgeon, très difficile pour les pêcheurs de certaines zones du fleuve où l’esturgeon est plus petit en général… mais ça fait partie du jeu. Garder un esturgeon est un privilège!

Pour le reste peu de surprise, dans la continuité. Les règles sur les poissons appâts sont un peu clarifiées avec un tableau qui présente toutes les zones. Selon moi un règlement encore plus simple du genre: poissons appâts vivant interdit en tout temps, poissons appâts morts uniquement ces espèces avec une liste de poissons qui ne cause pas de problème mais offre une diversité aux pêcheurs. Mais bon, dans mon cas c’est très mineur je pêche très peu au mené.

Alors c’est parti pour la saison d’eau libre 2014!
Si le beau temps peut arriver, on va pouvoir commencer sérieusement la pêche!

Cartes animées des espèces invasives

Pour ceux que ça intéresse! Ça permet de visualiser ce qu’on entend par “invasives”.

http://www.nature.org/ourinitiatives/regions/northamerica/areas/greatlakes/explore/aquatic-invasive-species-maps.xml

Sur un autre plan j’ai pêché mes premiers poissons 2014 en eau libre!!! Bon je pêche pas beaucoup encore, c’est des barbues, un meunier noir et deux ouitouches… mais ça commence!

Mauvaise nouvelle pour les saumonniers…

Le saumon Atlantique est en déclin, depuis plus de 30 ans au point de risquer de se retrouver sur la liste des espèces en périls.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/science/2014/04/04/001-saumons-atlantique-declin.shtml

Bien sur il va falloir davantage de recherche pour trouver les causes. Le réchauffement climatique a le dos large selon moi… certains pointent les phoques. Si chaque phoque mange un seul saumon par année, ça correspond environ au manque à gagner.

D’autre pointe les fameuses fermes d’élevages. Ces fermes sont des enclos surpeuplés. Par enclos j’entend une cage fait en filet qui flotte en mer. Les parasites et bactéries peuvent entrer et sortir comme bon leur semble. La densité de stockage fait qu’effectivement des maladies surviennent et les saumons doivent constamment être traités (on parle du pou du saumon entre autre…) ce qui augmente la présence de ces parasites sur les routes migratoire des saumons, ce qui les affaibli ce qui les exposes davantage à des maladies.
Ceci semble corréler par ce que l’on observe en europe avec la truite de mer (Salmo Trutta), la même truite que notre truite brune mais version anadrome. Vu quelle ne migre pas sur d’aussi grande distance que le saumon c’est plus facile de relier cause à effet. Elle semble souffrir dans les zones où les fermes d’élevages sont présentes.

L’article mentionne aussi les barrages… j’ai déjà ici parlé de l’effet néfaste des barrages. Pour le saumon les barrages c’est la fin du monde. C’est de couper leurs routes de survies. Bien que des efforts peuvent être fait pour les aider ce n’est jamais qu’un pansement sur la plaie.
Ensuite il y a aussi la pêche commerciale. Même si le saumon n’est pas explicitement ciblé par la pêche commerciale sa vie peut être compromise quand même par ces pêches. Il peut être pris par accident lors de la récolte de d’autre espèces… notamment lorsque l’on pêche des petits poissons pour faire de la moulée pour nourrir les saumons d’élevage.

 

Les poissons par rapport aux mammifères et aux oiseaux sont particulier. Un orignal, une marmotte ou un loup, une fois sevré mangera la même chose que ses parents et ce tout au long de sa vie. Les poissons eux traversent tout au long de leur développement une plage de niche écologique. Pour une simple truite moucheté dans un lac du Québec, elle commencera par dépendre simplement d’une eau riche oxygéné, propre (et donc idéalement pauvre) pour se développer sous forme d’œuf sans être manger et sans attraper de champignon ou de bactéries pathogènes. Ensuite à sa naissance elle commencera par manger du plancton, puis elle deviendra insectivore, ensuite elle deviendra piscivore. Son développement sera donc affecté de plusieurs façons par une seule perturbation à toutes ces étapes de son développement.
Quand on ajoute la dimension migratoire… en plus de ce voyage de la base vers le haut de la chaîne alimentaire on ajoute un voyage géographique à travers plusieurs milieux qui ont tous leurs perturbations. La masse de ces perturbations, même si chacune individuellement peut sembler faible, n’est pas à négliger.

C’est ce qui explique selon moi que l’ensemble des poissons migrateurs sont en déclins. Bon l’ensemble peut-être que je pousse fort, le poulamon semble bien se porter après tout. Mais l’éperlan, l’anguille, le saumon, le bar rayé, la majorité des populations d’esturgeons… et probablement que beaucoup passent sous mon radar (comme le cisco et les corégones) étant donné que c’est des poissons moins connus.

Je sais je suis un écologiste un enverdeur, name-it! Mais il faut être aveugle, sourds, les yeux fermé, dans le noir pour ne pas percevoir les dommages aux écosystèmes!

Heureusement j’ai espoir que l’on évolue, dans nos façons de faire dans la bonne direction.

Les grands lacs ont gelés tôt et beaucoup!

Cet année les grands lacs ont gelés tôt et ont gelé beaucoup atteingnant un record de 35 ans (1979 a vu une couverture de glace d’environ 95% et cet année au début mars on a atteint 92,2%).

En quoi la couverture glacières des grands lacs concerne-t-elle les pêcheurs ici au Québec… de plusieurs façons en fait!

 

En premier la glace ça réflète beaucoup plus la chaleur que l’eau (hey oui c’est blanc!) donc les grands lacs absorbent moins de chaleur présentement que d’habitude, ce qui refroidi localement le climat. Comme les vents dominants sont d’est-vers-l’ouest bien ça refroidi notre printemps!

Mais la plus grande différence sera pour l’été. La couverture de glace est ce qui empêche les grands lacs de s’évaporer l’hiver. Quand il fait froid (genre -30) et que l’eau est libre sur les grands lacs, ces derniers s’évaporent alors très très vite. La glace diminue largement ce phénomène! Les grands lacs ont un très petit bassin versant, et l’eau d’évaporation est non-négligeable dans l’équation (contrairement disons au Lac-Saint-Jean qui renouvelle son eau 3 fois par année les grands lacs renouvellent leur eau sur une échelle de 100 ans…).

Bien sur le niveau des eaux est régit par quelques barrages et écluses mais quand même, plus d’eau dans les grands lacs veut dire plus de marge de maneouvre pour ces barrages et normalemement ça devrait vouloir dire plus d’eau dans le fleuve en période d’étillage!

Après les minima des dernières années, ça va être apprécié! L’autre chose que je suis moins certain de comment ça va se passer c’est le dégel, un dégel accompagnée de forte crue stimule la migration des poissons après la fraie (le doré est alors abondant jusqu’à Montmagny) tandis qu’un dégel sec fait l’inverse.

Nouvelles à ce sujet:

http://chicago.cbslocal.com/2014/03/11/lake-michigan-ice-breaks-record-great-lakes-hit-2nd-highest-level/

Celui ci a un vidéo avec les images satellites qui montre les grands lacs en train de geler, notez quand l’eau est libre les longs nuages qui se forment directement au dessus de l’eau, c’est l’eau d’évaporation qui est emportée par le vent!
http://www.weather.com/news/weather-winter/great-lakes-ice-cover-record-march-20140305

Recherche google pour surveiller ce sujet:
https://www.google.com/#q=great+lake+ice+coverage&tbm=nws

L’Ontario veut se doter d’un loi pour gérer les espèces invasives

La nouvelle en question:

Ontario introduces canadas first invasive species law

L’Ontario est aux prises avec nombre d’espèces invasives, on parle notamment de la moule zébré, du gobie à tâches noires, du roseau, le longicorne asiatique, l’agrile du frêne et bien sur les carpes asiatiques qui sont à leur portes!

Il est à noter que l’Ontario est pour le Québec et le Saint-Laurent “la porte ouest” des espèces invasives. Je prend donc cette nouvelle comme une bonne nouvelle. Encore qu’une loi n’a de force que si elle se réalise en effort concret…

Convertir latitude et longitude pour Navionics

Durant la saison morte il est parfois intéressant de regarder les cours d’eau sur les différentes cartes avec vue aérienne (google maps et bing maps entre autre). C’est plaisant d’y découvrir des structures ou des formations de courants. Par contre quand ces éléments sont relativement loin de points de repères il peut être difficile de les retrouver exactement en situation de pêche.

Ce qui est intéressant est de se mettre un marqueur sur notre carte de navigation directement, mais si vous utilisez Navionics (comme moi) vous allez découvrir que le système de coordonnée n’est pas pareil!

Par exemple un beau banc de sable peut-être vue à marée basse à ces coordonnées dans google:
47.041064,-70.771955

Mais avant d’aller trouver ce beau  banc de sable sur votre sonar à marée haute vous voulez mettre un repère sur votre carte Navionics. Oups, il ne fonctionne pas avec des coordonnées décimales comme google. Pas grave, il existe des centaines de convertisseurs sur internet… malheureusement ce n’est pas encore le modèle de Navionics: au lieu de Degré, minute, secondes c’est Degré, minutes et décimales de minutes. -70.75833 doit s’écrire 70° 45.500′ W et non pas 70° 45′ 30″ W.

On peut le convertir à la main mais encore plus simple j’ai fait une petite application:

 

Conversion
Latitude:
Longitude:

 

Elle est en javascript, bien simple, elle supporte les virgules et le point comme marqueur de décimale. Si vous avez des problèmes ou voulez des features demandez!

Pour obtenir les coordonnées sur google maps il faut cliquer sur un point de la carte sans la bouger, une boite devrait apparaître sous l’entrée de recherche. Comme pour ce beau tombant:
google_example

Avec bing c’est le bouton droit de la souris. La qualité des images dans certaines région mérite d’être consultés.

bing_example

 

Voilà!