Faire chier son chien sur le trottoir….

On est loin de la pêche avec le choix de gestion des déjections canines mais j’y viens, faites moi confiance!

Faire faire les petits besoin de son chien sur les pavés de la ville c’est une transaction. Je ne suis pas économiste alors pardonnez moi la sur-simplification mais en gros c’est une transaction entre le propriétaire du chien au détriment des autres usagers du trottoir.

Plus précisément, le pas propre échange son désagrément de ramasser le petit tas de chien chien, contre le désagrément de d’autres personnes qui vont devoir esquiver le colis ou encore de passer tous les jurons pour avoir marché dedans. L’heureux propriétaire du cabot gagne sur toute la ligne, il ne lui “coûte” rien d’abandonner là cette bombe. Les autres usagers pour leur parts se retrouvent lésés sans avoir prit activement part à la transaction.

Montréal s’apprête à déverser ses égouts dans le fleuve, en fait ça survient pour toutes les grandes villes quand il y a des orages. Les grandes villes, dans ce contexte de budget serré, d’austérité, ont tout à gagner en “externalisant” les pertes. À leurs façon elles chient sur le trottoirs car pour elle c’est gratuit. Pour les usagers du fleuve et pour les villes en aval il y a une perte. Difficile à chiffre… combien vaut le désagrément de marcher au travers des tas de chien? combien vaut le désagrément de marcher sur un tas de chien?

C’est pareil avec le fleuve, difficile de dire combien nous coûte collectivement à tous “l’externalisation” des problèmes d’égouts de Montréal. Ce que l’on peut qualifier c’est combien vaut un trottoir propre. Je peux demander à tous les piétons combien il serait prêt à payer de leur poche à eux pour que les trottoirs soient exempts des cadeaux de chiens. Sur le même principe je peux me demander combien je serais prêt à payer pour avoir un fleuve avec une qualité d’eau baignable à l’année. De ne pas avoir de piscine. Combien je suis prêt à payer pour avoir un fleuve poissonneux. Combien je suis prêt à payer pour les bélugas ne meurent plus empoisonnés. Ensuite on pourrait se demander, combien d’argent de plus les petites villes riveraines pourraient gagner en profitant d’un plan d’eau aussi propre. On pourrait estimer combien une plage à Québec augmenterait l’offre touristique…

On débarque au milieu du fleuve! Faites moi confiance il y a une plage secrète ici qui apparaît juste à marée basse.

Le fleuve est un plan d’eau tellement beau!!

Finalement quand on pense dans ce sens, on s’aperçoit que les personnes en aval, dont Montréal volent à tout le monde beaucoup beaucoup d’argent.

Là nos amis politiciens vont nous sortir des beaux gros chiffres de combien d’argents ils investissent dans le traitement des eaux. Bravo, mais le traitement des eaux est une forme de paradoxe de la reine rouge: il faut courir pour rester en place. La population du Québec est toujours grandissante, pour garder une qualité d’eau, pas l’améliorer juste conserver les acquis (qui sont insuffisant pour garder des bélugas) il faut sans cesse améliorer nos installation les rendre plus efficaces et traiter de plus grand volume.

Oui dans les années 50 le fleuve ramassait les égouts direct… de 4 millions de personnes. Si aujourd’hui on traite 80% des égouts et qu’on réussi à enlever 60% des déchets dans l’eau… on est au même niveau qu’en 1950. En fait pour vrai on est en bas, car depuis on a renflouer de nombreux milieux humides qui donne de l’oxygène à l’eau, pompe les nutriments (phosphates et nitrates), précipite les sédiments!!!!

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Marais dans les Iles du fleuves

C’est vrai que notre fleuve peut “gérer” ces égouts, sur le même principe que vous pouvez vivre avec certains tas de chiens sur le trottoirs. C’est quoi la quantité correct de tas de chien devant votre porte? Combien de fois par année est-il correct de marcher dans un tas de chien?

C'est de la difficulté que vient le vrai plaisir de la pêche!

Un plan d’eau magnifique!

Moi la partie qui me dérange le plus, c’est que c’est normal, on est devant un cas de “shifting baseline” de “déplacement de la mesure de référence”. C’est normal que les bélugas crèvent, c’est normal les algues bleues, c’est normal les marais remplacés par des quartiers résidentiel, c’est normal que des espèces s’éteignent, c’est normal que les écolos pète leur coche sur leurs blogs de pêches.
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C’est ça la base, c’est ça le normal. Le meilleur exemple est les algues bleues. On en a autant, ou plus… on s’en fou chaque années nos lacs deviennent toxiques et c’est normal.
NON c’est pas normal! Ce n’étais pas le cas il y a 15 ans!

C’est désolant… j’ai vu le fleuve s’améliorer je suis juste vraiment triste de le voir abandonné ces dernières années.

Le port de Québec va s’agrandir… 

À Québec si vous avez essayé de pêcher le fleuve, vous vous êtes frotté au port de Québec. Expulsion du bassin Louise, impossibilité d’accès sur de grande zone et débris industriel de toute sorte.


Le port de Québec c’est ce qui nous prive de la pleine jouissance du fleuve à Québec. Toutes les grandes villes du monde redonnent l’accès à l’eau à leurs citoyen (Montréal et Toronto entre autre). Le port de Québec va dans le sens inverse.

Notre fleuve n’est pas qu’un autoroute pour bateau.

L’agrandissement veut se faire dans un habitat du doré. J’en connais une barge qui pêche pile là. Je sais aussi qu’il se cache là des concentrations de bar rayés, je sais aussi que c’est un aire d’alimentation pour l’esturgeon noir épuisé après la fraie dans les rapides Richelieu.

Mais si vous pêchez ce coin là vous devez vous mettre à l’eau dans d’autre villes, car le port de Québec aime mieux laisser ses rampes de mise à l’eau inoccupée plutôt que de nous laisser utiliser le fleuve. Voyez la blague, partir de Québec, faire 30 minutes de routes, pour faire ensuite 30 minutes de bateau pour venir pêcher devant chez vous!!!!

Le port de Québec ne veut pas de pêche, ne veut pas des canots à glaces, ne veut pas appliquer les lois Québécoises (en matière d’environnement surtout), requiert que des citoyens tests l’air à leurs frais et ensuite conteste les résultats quand on y découvre des produits dangereux, le port de Québec a beaucoup d’espaces délabrés, souillé et peu/pas utilisés (allez faire un tour à la sortie de la Saint-Charles, côté Daishawa, ou encore ce bateau amarré depuis 5 ans… on voit qu’ils manque d’espace), insiste pour travailler sans le regard de la population (destruction d’un parc de nuit pour en faire un stationnement, création de silos sur le boulevard Champlain)… Et j’en oubli!

Arrête de paniquer Rémi on va être consulter… (alerte cynisme, sarcasme) selon leur document: ÉBAUCHE DE LIGNES DIRECTRICES POUR LA PRÉPARATION D’UNE ÉTUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL. L’objectif de la consultation c’est que toutes les parties aient compris le projet: “L’objectif général d’une participation significative du public est atteint lorsque les parties comprennent clairement le projet”. D’ailleurs allez lire le tableau récapitulatif à la fin vous allez voir que rien qui ne vient des citoyens n’a d’impact sur l’évaluation environnementale. En fait… quand on lit cet document (très désagréable à lire, un dictionnaire est un page-turner à côté de ça) c’est assez clair que l’étude n’évalue que l’aspect environnement.

Le port de Québec c’est combien de jobs au juste? On veut vraiment que le pétrole transit par le centre ville de Québec? Du vrac liquide… c’est certainement pas du jus de pomme qu’on va expédier par là tabarnack!! Un Lac-Mégantic à Limoilou?

Avoir des plages, de la locations d’embarcation, un board walk ce serait combien de jobs? Avoir ces accès au fleuve “combien plus riche” on serait? Combien de touriste de plus? Pour moi, ce serait un avantage important. Pour le tourisme ce serait un atout incroyable. 

C’est ridicule, RIDICULE. Pendant ce temps on ferme les quais ailleurs sur le fleuve, les accès sont réduits, monté en prix. On ramasse le sable dans la voie maritime pour aller ensevelir les habitats des poissons (lire les études sur les ensablements suites aux dépôts de sédiments, on dit que les poissons évite la zone… quel euphémisme pour dire qu’il n’y a plus de poisson où il y en avait avant). 

On vous vole votre fleuve! En fait quand l’eau du fleuve devient salé vous avez même plus le droit de pêcher au delà de quelques mètres des berges. Pas de pêche en haute mer permises au Québec. You are not welcome on Canada property!!!

Le fleuve, dont 60% des Québécois sont riverains, est le coeur du Québec. C’est l’axe du Québec: Montréal/Trois-Rivieres/Québec. C’est notre histoire, c’est notre point de rassemblement.

http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/447341/port-de-quebec-quebec-laisse-le-federal-evaluer-le-projet

http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/2015/08/12/006-port-quebec-agnes-maltais-etude-environnementale.shtml

Un jour on va faire le chemin inverse c’est certain… la question c’est qu’est-ce qui va nous rester avant qu’on ait envie de revenir.

Fleuve difficile 20-21 Juin

La première fin de semaine de vacances on s’est embarqué sur le fleuve comme d’hab pas loin du chalet! La pêche en Juin dans le coin de Leclercville est toujours un peu difficile pour moi. Je ne sais pas où trouver les dorés et mes spots qui vont produire en août ne produisent pas encore.
On m’avait conseillé de chercher les dorés à terre le long des roches et structures.

Pêche dans les roches!

Pêche dans les roches!

Bien qu’on y a vu de l’activité en surface (laquaiche sans doute) les dorés eux n’ont pas été coopératifs! J’ai accroché quelques fois avec la chaloupe en descendants des rapides, mais rien de brisé!

On a aussi essayé des dérives dans des secteurs qui vont devenir herbeux à la fin de l’été. Ça m’a permis de récolter une perche blanche.

J’ai voulu revenir à des valeurs sures, à l’ancre dans la baie de Leclercville pour la perches. Ce n’est pas une conclusion scientifique mais mon spot à perche blanche dans la batture de Leclercville est maintenant bordé par les engins de pêche d’un pêcheur commercial. Je bouille en dedans de cette compétition déloyale…

D’ailleurs je pensais qu’ils n’avaient plus le droit de garder le doré et autre espèces sportives… mais j’ai lu le plan de gestion du doré (point 6.1.3) qui y détaille la pêche commerciale: elle est toujours pratiqué entre le pont Laviolette  et l’ile d’Orléans. . On y parle de 12 tonnes de dorés sorties chaque année du fleuve… si on considère 1kg (2.2lbs) par doré en moyenne c’est 12 000 dorés sortis à la pêche commerciale!!! Les pêches que je connais dans cette zones sont concentrées en quelques points seulement qui coïncident avec les rares accès publiques de la rive sud du fleuve (Leclercville, Saint-Pierre les becquets et le quai de Saint-Angèle). Je sais pas combien de dorés par pêcheurs sont conservés par année en moyenne… j’estime que c’est facilement équivalent à  500 pêcheurs (la majorité n’ayant pas de bateau). Je serais curieux aussi de connaître le taux de mortalité des “rejets” (25 tonnes par année). J’ai des raisons de croire qu’il y a une mortalité significative associé à cette pêche… Ce tronçon de fleuve est celui qui a vu ses populations de dorés jaunes chuter le plus drastiquement (voir 8.9 dans le plan de gestion du doré).

L’intérêt de cette pêche commerciale pour l’économie Québécoise est négligeable. Quand on regarde la valeur des autres espèces (dans laquelle on cache le doré, mais aussi la carpe pour ses œufs, les barbues, les perches blanches etc.) on voit que c’est un minuscule 380 000$ par année (statistique de pêche commerciale en eau douce). Si on se réfère toujours au plan de gestion du doré pour la pêche sportive on peut y lire:
“La place qu’occupe la pêche au doré au Québec est très importante. On estime que les dépenses associées à la pêche au doré se chiffraient à environ 233,5 M$ en 2008” soit près de 1000 fois la pêche commerciale!!!

Quand on pense que 60% des Québécois vivent à moins de 10km du fleuve la pêche commerciale au doré m’apparaît comme une relique d’une autre époque et un affront aux pêcheurs sportifs.

Mais bon trêve de chialage! La température a été merveilleuse, l’eau du fleuve était belle, pas un once de vent!

Un fleuve d'huile!

Un fleuve d’huile!

On a adoré notre fin de semaine même si elle était faible en poisson! Anyway, quand la pêche est difficile c’est là le vrai défi de la pêche! Si c’est toujours facile… ça finirait par être platte!!! D’ailleurs ce n’est pas pour rien que les espèces les plus difficiles (saumon, maskinongés) sont souvent l’objet d’une grande passion! On a varié nos techniques, on a explorer notre coin!

C'est de la difficulté que vient le vrai plaisir de la pêche!

C’est de la difficulté que vient le vrai plaisir de la pêche!

 

La pêche approche…

La pêche approche, je n’ai pas pêché sur la glace cet année, je ne suis pas un fan. Présentement je suis à faire mes emplettes, on visite cabelas, luremaking, bassproshop, ebay… et j’en passe. Ça donne des idées!

Entre toutes ces dépenses ça vaut la peine aussi de mettre un peu d’argent dans quelque chose de plus abstrait… les associations de pêcheur.

Moi j’appuie entre autre APSQ: http://www.apsq.ca/Adhesion.aspx

L’accès doit être facile pour tous, les jeunes, les moins jeunes. Il y a de l’eau partout au Québec, je trouve ça navrant que ce soit si difficile d’avoir accès aux plan d’eau (non payant). Moi je n’accorde pas une grande importance à rapporter ma limite, mais j’aime pêcher souvent. Souvent veut dire près de chez moi, près de chez moi veut dire avoir des accès public!

Ceci dit ce n’est pas la seule association qui nous défend Une nouvelle à Lévis http://aplevis.com/ et le monument ici http://fedecp.qc.ca/accueil.

Je sais pas si vous êtes comme moi, mais moi j’ai un cellulaire intelligent. Un modèle waterproof en prime! Pas besoin de vous dire que c’est un outils très pratique pour moi durant mes excursions de pêche (et de chasse)! Cartes, Cartes bathymétrique, tables des marées, météo, communication…

Le problème d’utiliser son cellulaire comme GPS pour naviguer c’est que l’écran draine la batterie vitesse grand V. Si vous allez dans le bois et que fiston s’en est servi au restaurant pour jouer à des jeux… zut pile morte. Mais il y a une solutions pas très cher, des batteries pack! C’est des grosses piles “USB” qui peuvent recharger votre cellulaire, le mien environ 5 fois! Il y en a dans toutes les gammes de prix mais c’est simple, facile et ça permet de recharger aussi les appareils photos.

On peut aussi utiliser le 12 volts de la chaloupe elle même… mais ça ne marchera pas à pied, ni au resto! C’est disponible dans tous les magasins et ça fait la job!!
Bonne pêche!

Braconnage d’esturgeons dans mon secteur de pêche!!! Grrrrrr!!!

Réseau de braconnage démantelé!

http://ici.radio-canada.ca/regions/mauricie/2014/10/22/005-braconnage-esturgeons-jaune-saisie-centre-du-quebec-ministere-faune.shtml

Un très très gros bravo aux gardes chasses qui malgré les coupures parviennent à attraper ces joueurs qui se cachent dans un très grand territoire!

Mais ce braconnage ouf que c’est enrageant!!

moi pas content

moi pas content

Au moins 1250 esturgeons de pêcher illégalement, qui implique 10 pêcheurs d’esturgeon commerciaux! Pour donner une idée c’est 10% des prises officielle au Québec (qui sont un peu moins de 12 000 esturgeons par année);

J’espère, que les 10 pêcheurs commerciaux vont voir leur permis de pêche commercial révoqués.

D’autre détails dans le journal de Montréal. Ils soulignent le problème de tracer les poissons. Ils ont un système de tags que je pensais plutôt efficace…

à lire ici:
http://www.journaldemontreal.com/2014/10/22/huit-tonnes-de-poissons-pechees-illegalement-vendues-legalement

8 tonnes au total d’esturgeon, on peut imaginer donc 4 tonnes de viandes, donc 3000 kg d’esturgeon fumé on arrive dans le 120 000$ de viande d’esturgeon…

Une personne sur Facebook a suggéré au minimum de leur donner un casier criminel. Pas bête comme idée, d’ailleurs on a pas des lois contre les bandes criminelles? C’est un groupe organisé d’opérations criminelles… je dis ça de même!

Une autre province (il me semble que c’est l’Alberta mais je retrouve plus…) a commencer à demander dédommagement en plus des amandes. Techniquement c’est une richesse collective qu’ils volent! Si vous voulez des millions de $$ à la banque (faut mettre l’argent dans un sac en juste avec des signes de $$$ dessus c’est important), en plus des accusations, des amandes et tout, on va vous demander de redonner les millions que vous devez!!!

Ils ont volés des esturgeons, ils ont donc réduit la nombre d’esturgeon dans la population c’est autant d’esturgeon qui ne sont plus disponible (opportunité perdu, donc baisse de qualité) pour la pêche sportive. C’est autant de spécimens que l’on doit réduire du prélèvement légal (commercial et sportif) pour rester dans nos calcul de pêche durable.

Donc un esturgeon vivant adulte ça vaut combien à remplacer? Je pense que pour ensemencer équivalent 1250 esturgeons adultes on parle de très très grosse sommes d’argent. Des sommes qui vont faire paraître le 400 000$ d’amande comme une entrée bien modeste devant ce plat principal!!!

 

Pétrole et Saint-Laurent…

Je suis un écologiste convaincu, pour moi il faut mettre des efforts significatifs  pour protéger la nature; Elle doit être conservé c’est une richesse (et même essentiel!). Par contre, je pense que la bonne façon de défendre la nature n’est pas de jouer les neinsagers et de bloquer tous les projets. Sur le même principe qu’il est vain d’essayer d’arrêter une rivière avec un barrage: l’eau éventuellement s’écoulera ailleurs. Ce que l’on peut faire c’est choisir où l’eau va couler.

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Dans cet ordre d’idée, la plus grande menace qui se développe en ce moment sur le fleuve Saint-Laurent est le transport du pétrole: plus de pétrolier, plus gros, le développement de port pétroliers, dans des zones à haute valeur (béluga à cacouna). On n’a pas besoin de remonter loin avec la tragédie de Lac-Mégantic et celle de deep water horizon pour réaliser les risques inhérent à l’industrie pétrolière.

Alors, la solution de l’écologiste pragmatique (moi)? Disons leur comment on veut que ça se fasse!

On détermine la solution optimale qui nous convient et après on leur dit, voilà vous pouvez construire ça si vous voulez et exporter le pétrole comme ça.

Par exemple. On est tous d’accord pour dire qu’un déversement de pétrole c’est mal, un déversement dans l’eau c’est pire et quand c’est dans des milieux fragiles c’est encore pire. Bon, comment minimiser ces risques:

Faire un tracé qui suit vaguement la séparation des eaux! (ma demande pour utiliser directement la carte n’a pas eu de réponse…).

Par définition la majorité des potentiels déversements serait sur terre, les cours d’eaux impactés serait petits et plus facile à restaurer.

“Le vaguement” est de tricher pour éviter des marais, des sommets de montagnes et de long détours pour peu de gains. Mais dans l’ensemble, ceci permettrait: de développer le nord du pays, de construire ces infrastructures loin des centre urbains. Ensuite ça permet de choisir le port: Québec? Sept îles? pourquoi faire passer les bateaux directement dans la voie maritime entre Québec et Montréal.

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Une autre solution pourrait être, raffinage dans la région de Montréal (qui est la porte ouest du Québec) et exportation uniquement de produits raffinés. Ceci permettrait au Québec de bénéficier lui aussi des retombés économiques des sables bitumineux (pour le moment on n’a que les risques, les impacts négatifs et le syndrome hollandais). Un déversement d’essence dans le golf, bien que dramatique finirait par s’évaporer de lui-même. Idem pour tous les hydrocarbures léger. La composition plus simple des autres hydrocarbures (mazout par exemple) simplifierais également la manutention et l’éventuelle récupération d’un déversement. C’est le carburant qui est utilisé présentement dans les bateaux.

Être en mode solution, au lieu d’être en combat envers l’industrie est je pense la voie d’avenir. Bien que personnellement je n’aime pas l’industrie des sables bitumineux, je suis conscient que ce n’est pas à un citoyen du Québec à dire à l’Alberta comment gérer son développement économique. Bien que j’aimerais mieux que ce pétrole ne soit pas exporté à travers le Québec, je suis conscient que c’est injuste de priver l’Alberta (qui est enclavé) de ses moyens de développement.

On sait ce que l’on ne veut pas, déterminons ce que l’on veut puis soumettons là aux pétrolière. Nous n’avons pas le pouvoir de l’empêcher de toute façon. On pourrait appeler ça regarder le problème en face!

Nouvelle réglementation! Mes commentaires

La nouvelle réglementation! Cool! C’est un peu notre bible de pêcheurs, ou le menu si l’on peut dire de ce que l’on peut faire et quand! C’est donc toujours avec enthousiasme que je consulte le document en question:

http://www.mddep.gouv.qc.ca/faune/reglementation/peche/nouveautes.htm

Première nouvelle des limites de taille pour l’esturgeon! Ho yes! C’est plus grand que j’aurais moi j’aurais mis: 80 à 130 centimètres. (Pour mon avis voir: À propos de l’esturgeon…) C’est 31,5 pouces à 51 pouces, mesuré du bout du museau à la pointe de la queue (moi je mesure normalement du bout du museau à la fourche, donc mon barème de 30 à 40 pouces à la fourche est quand même proche de leurs mesures).

Moi je trouve que c’est merveilleux pour l’esturgeon, très difficile pour les pêcheurs de certaines zones du fleuve où l’esturgeon est plus petit en général… mais ça fait partie du jeu. Garder un esturgeon est un privilège!

Pour le reste peu de surprise, dans la continuité. Les règles sur les poissons appâts sont un peu clarifiées avec un tableau qui présente toutes les zones. Selon moi un règlement encore plus simple du genre: poissons appâts vivant interdit en tout temps, poissons appâts morts uniquement ces espèces avec une liste de poissons qui ne cause pas de problème mais offre une diversité aux pêcheurs. Mais bon, dans mon cas c’est très mineur je pêche très peu au mené.

Alors c’est parti pour la saison d’eau libre 2014!
Si le beau temps peut arriver, on va pouvoir commencer sérieusement la pêche!

Cartes animées des espèces invasives

Pour ceux que ça intéresse! Ça permet de visualiser ce qu’on entend par “invasives”.

http://www.nature.org/ourinitiatives/regions/northamerica/areas/greatlakes/explore/aquatic-invasive-species-maps.xml

Sur un autre plan j’ai pêché mes premiers poissons 2014 en eau libre!!! Bon je pêche pas beaucoup encore, c’est des barbues, un meunier noir et deux ouitouches… mais ça commence!

Mauvaise nouvelle pour les saumonniers…

Le saumon Atlantique est en déclin, depuis plus de 30 ans au point de risquer de se retrouver sur la liste des espèces en périls.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/science/2014/04/04/001-saumons-atlantique-declin.shtml

Bien sur il va falloir davantage de recherche pour trouver les causes. Le réchauffement climatique a le dos large selon moi… certains pointent les phoques. Si chaque phoque mange un seul saumon par année, ça correspond environ au manque à gagner.

D’autre pointe les fameuses fermes d’élevages. Ces fermes sont des enclos surpeuplés. Par enclos j’entend une cage fait en filet qui flotte en mer. Les parasites et bactéries peuvent entrer et sortir comme bon leur semble. La densité de stockage fait qu’effectivement des maladies surviennent et les saumons doivent constamment être traités (on parle du pou du saumon entre autre…) ce qui augmente la présence de ces parasites sur les routes migratoire des saumons, ce qui les affaibli ce qui les exposes davantage à des maladies.
Ceci semble corréler par ce que l’on observe en europe avec la truite de mer (Salmo Trutta), la même truite que notre truite brune mais version anadrome. Vu quelle ne migre pas sur d’aussi grande distance que le saumon c’est plus facile de relier cause à effet. Elle semble souffrir dans les zones où les fermes d’élevages sont présentes.

L’article mentionne aussi les barrages… j’ai déjà ici parlé de l’effet néfaste des barrages. Pour le saumon les barrages c’est la fin du monde. C’est de couper leurs routes de survies. Bien que des efforts peuvent être fait pour les aider ce n’est jamais qu’un pansement sur la plaie.
Ensuite il y a aussi la pêche commerciale. Même si le saumon n’est pas explicitement ciblé par la pêche commerciale sa vie peut être compromise quand même par ces pêches. Il peut être pris par accident lors de la récolte de d’autre espèces… notamment lorsque l’on pêche des petits poissons pour faire de la moulée pour nourrir les saumons d’élevage.

 

Les poissons par rapport aux mammifères et aux oiseaux sont particulier. Un orignal, une marmotte ou un loup, une fois sevré mangera la même chose que ses parents et ce tout au long de sa vie. Les poissons eux traversent tout au long de leur développement une plage de niche écologique. Pour une simple truite moucheté dans un lac du Québec, elle commencera par dépendre simplement d’une eau riche oxygéné, propre (et donc idéalement pauvre) pour se développer sous forme d’œuf sans être manger et sans attraper de champignon ou de bactéries pathogènes. Ensuite à sa naissance elle commencera par manger du plancton, puis elle deviendra insectivore, ensuite elle deviendra piscivore. Son développement sera donc affecté de plusieurs façons par une seule perturbation à toutes ces étapes de son développement.
Quand on ajoute la dimension migratoire… en plus de ce voyage de la base vers le haut de la chaîne alimentaire on ajoute un voyage géographique à travers plusieurs milieux qui ont tous leurs perturbations. La masse de ces perturbations, même si chacune individuellement peut sembler faible, n’est pas à négliger.

C’est ce qui explique selon moi que l’ensemble des poissons migrateurs sont en déclins. Bon l’ensemble peut-être que je pousse fort, le poulamon semble bien se porter après tout. Mais l’éperlan, l’anguille, le saumon, le bar rayé, la majorité des populations d’esturgeons… et probablement que beaucoup passent sous mon radar (comme le cisco et les corégones) étant donné que c’est des poissons moins connus.

Je sais je suis un écologiste un enverdeur, name-it! Mais il faut être aveugle, sourds, les yeux fermé, dans le noir pour ne pas percevoir les dommages aux écosystèmes!

Heureusement j’ai espoir que l’on évolue, dans nos façons de faire dans la bonne direction.