Ça faisait longtemps que je voulais apporter ma blonde dans un bon lac à brochet. Bon mon niveau de bon lac à brochet n’a pas besoin d’être très élevé! Ce qui est bien c’est de lancer beaucoup de quincaillerie et les attaques brusques! En montant voir mon père, il m’aiguille vers un lac qui correspond précisément à ça: brochet, perchaude et facile d’accès! C’est parti!
On pêche les bords, le but étant de lancer le plus près des obstacles possible pour y faire réagir les brochets. De l’expédition il y a moi, ma blonde et la blonde à mon père Édith. Il y a un fort vent, alors impossible de juste se laisser dériver comme ça, ça demande du pilotage ou d’être à l’ancre. On commence par se mettre à l’ancre dans une baie, le temps de monter les cannes, placer les trucs dans la chaloupe. Édith brise la glace avec un brochet qui attendais dans quelques pouces d’eau sous un arbre! Yes!
Ensuite on explore, comme j’ai dit c’est une exploration active. Les brochets ne se trouvent pas dans le fond des baies mais près de l’eau profonde. On prospecte alors davantage les quais là où le lac est développé et les grands arbres tombés dans l’eau là où les rives sont sauvages.
Les prises sont assez régulières toutes relativement petites pour des brochets (18-22 pouces) mais très agréable à prendre! Des couples de tyran tri-tri habitent chacunes des baies pour notre plus grand plaisir! Ces oiseaux insectivores sont agréables à observer.
Édith fini par voir “pleins de petit poissons” suivre nos cuillères. De la perchaude! On s’arrête pour dîner et pour en inviter quelques unes pour le souper. Assez rapidement on en a une belle quantité, mais les belles sont rares!
Allez on reprend, les filles gagnent en expérience et elles commence à être bonne pour lancer les leurres sur les structures. Comme je pilote, je n’ai pas beaucoup l’occasion de pêcher. Les embrayages et débrayages continuels ne font pas un super candidat à la pêche à la traîne. J’ai donc monté un leurre souple de type Slug pour le brochet (montage texas). Une technique que je n’ai jamais essayé. Cette ligne pouvait facilement être négligée, durant les pause je la maniait, durant les avancées de la laissait traîner à l’arrière.
J’ai du la lester car elle ne coulait pas assez vite à mon goût mais autrement ça semblait bien marcher. Les mouvements donnent vraiment l’impression d’un poisson agonisant.
Un oiseau a attiré notre attention sur les rives. Un bihoreau! Wow! C’est un oiseau magnifique, souvent discret! On prend le temps de prendre quelques photos!
J’ai finalement réussi à faire venir 3 fois un brochets sur mon montage, pas très gros, mais je n’ai pas réussi à le ferrer. Un peu trop anti-accrochage quand ça accroche pas le poisson! Je suis quand même heureux de l’expérience!
Dans ce genre de pêche à lancer près des obstacles on reste pris dans les arbres, les quais, les arbres submergé. En approchant un arbre submergé pour sauver le leurre à Édith on a lever un petit brochet! On l’a vu s’enfuir dans l’eau très clair. Après avoir dépris le leurre, je prend une canne, un spinner bait et je lance vaguement dans la direction de sa fuite. Bang! Un petit brochet. Je sais pas si c’est le même mais j’aime croire que c’était bien le cas!
Les leurres de la journée furent la classique syclops qui se lance super bien pour Nath, Storm WildEye Live Perch pour Édith qui imitait à perfection les perchaudes du lac… et moi quand j’ai pris le temps d’en prendre quelques uns ce fut un spinner bait noir.
On total on a embarqué une douzaine de brochet dans le bateau. C’est une pêche très différente de ce que l’on fait au fleuve. Les filles ont adoré! Yes! On a gardé un brochet pour la table et quelques perchaudes… ce fut un copieux souper!
Wow ! Belles images ! Fidèles à ton récit !
Cool Rémi! Faut qu’on se voit! Faudrait que tu mettes des images des leurres dont tu parles. ? je suis plutôt visuel…