Bécancour par le fleuve!

9 Juillet: sortie de pêche à Bécancour une autre aventure! Cette fois on n’a pas du tout comme projet de se mettre à l’eau là mais bien à Gentilly! La descente à Gentilly au bout de la rue des hirondelles est une descente naturelle (plage). Ce n’est pas un problème sauf qu’une fois reculé dans l’eau ma chaloupe est encore en dehors de l’eau: il n’y a pas deux pieds d’eau!
Je me sens pas à l’aise de reculer mon camion complètement dans le marais alors plan B, on va sur la descente municipale de Bécancour qui donne directement sur la rivière. Résultat… identique peut-être même pire. Plan C, la mise à l’eau de la halte routière qui donne direct dans le fleuve Saint-Laurent en face de 3 Rivières. Là on a de l’eau. C’est une autre descente naturelle (plage) mais elle va très bien, le fond est dur. Il n’y a plus de marée à cet endroit alors on peut se stationner directement sur la plage!

C’est un départ. Étape un, on se laisse dériver en montant les cannes. Mathias veut essayer le brochet alors je lui monte une canne avec un leurre souple. Nath elle prend sa Syclops. Presque immédiatement après avoir mis la canne à Mathias à l’eau on échappe une belle bête! Soit un petit brochet ou un achigan… zut c’est plate d’échapper des poissons avant de leur voir la face. Direction rivière!

On remonte la rivière Bécancour!

On remonte la rivière Bécancour!

On a ensuite remonté la rivière Bécancour. Un pygargue juvénile a attiré notre attention, on va lui tirer le portrait. Pendant ce temps je lance une ligne. Apparemment, mon leurre l’a beaucoup intéressé!

Hoooo... tu pêche de même toi?

Hoooo… tu pêche de même toi?

Comme quoi le mouvement est vraiment intéressant! Quelques lancers puis BANG une attaque sauvage! Yes un brochet… heuuu non un doré! Cool! On continue à dériver et c’est au tour à Nath! Bon un brochet!!! On le remet à l’eau (oups pas de photo).
J’ai eu oui dire que la Bécancour contenait du masky et Nath n’en n’a jamais vu. On essaie un peu de traîne en remontant le courant. En même temps on fait un peu de tourisme! Après une demi-heure de remonté BANG sur le gros poisson nageur à Nath! Cool! C’est pas si gros, un petit masky? Nope un autre doré! Hey bien!

Arrivé au pont de la 132 on redescend, d’abord un peu à la traîne puis en ciblant quelques structures pour des lancers. Je lance mon nouvel ami, une slug le long d’un arbre tombé à l’eau. Une attaque fulgurante! Un achigan! Une belle palette, pas un trophée mais bien du plaisir! Elle aussi retourne à l’eau!

Achigan!

Achigan!

Après ce fut un retour à la maison. Je ne connais pas beaucoup le fleuve dans ce coin là et malgré que j’ai Navionics pour la navigation je ne veux pas rentrer de nuit pour rien.

Retour avant la nuit!

Retour avant la nuit!

C’est toujours plaisant de découvrir des nouveaux coins comme ça! Passer une belle journée et de voir un peu de poisson! Pour moi ça c’est 100% de succès!

Deux dorés de gardé

Deux dorés de gardé

Fleuve difficile 20-21 Juin

La première fin de semaine de vacances on s’est embarqué sur le fleuve comme d’hab pas loin du chalet! La pêche en Juin dans le coin de Leclercville est toujours un peu difficile pour moi. Je ne sais pas où trouver les dorés et mes spots qui vont produire en août ne produisent pas encore.
On m’avait conseillé de chercher les dorés à terre le long des roches et structures.

Pêche dans les roches!

Pêche dans les roches!

Bien qu’on y a vu de l’activité en surface (laquaiche sans doute) les dorés eux n’ont pas été coopératifs! J’ai accroché quelques fois avec la chaloupe en descendants des rapides, mais rien de brisé!

On a aussi essayé des dérives dans des secteurs qui vont devenir herbeux à la fin de l’été. Ça m’a permis de récolter une perche blanche.

J’ai voulu revenir à des valeurs sures, à l’ancre dans la baie de Leclercville pour la perches. Ce n’est pas une conclusion scientifique mais mon spot à perche blanche dans la batture de Leclercville est maintenant bordé par les engins de pêche d’un pêcheur commercial. Je bouille en dedans de cette compétition déloyale…

D’ailleurs je pensais qu’ils n’avaient plus le droit de garder le doré et autre espèces sportives… mais j’ai lu le plan de gestion du doré (point 6.1.3) qui y détaille la pêche commerciale: elle est toujours pratiqué entre le pont Laviolette  et l’ile d’Orléans. . On y parle de 12 tonnes de dorés sorties chaque année du fleuve… si on considère 1kg (2.2lbs) par doré en moyenne c’est 12 000 dorés sortis à la pêche commerciale!!! Les pêches que je connais dans cette zones sont concentrées en quelques points seulement qui coïncident avec les rares accès publiques de la rive sud du fleuve (Leclercville, Saint-Pierre les becquets et le quai de Saint-Angèle). Je sais pas combien de dorés par pêcheurs sont conservés par année en moyenne… j’estime que c’est facilement équivalent à  500 pêcheurs (la majorité n’ayant pas de bateau). Je serais curieux aussi de connaître le taux de mortalité des “rejets” (25 tonnes par année). J’ai des raisons de croire qu’il y a une mortalité significative associé à cette pêche… Ce tronçon de fleuve est celui qui a vu ses populations de dorés jaunes chuter le plus drastiquement (voir 8.9 dans le plan de gestion du doré).

L’intérêt de cette pêche commerciale pour l’économie Québécoise est négligeable. Quand on regarde la valeur des autres espèces (dans laquelle on cache le doré, mais aussi la carpe pour ses œufs, les barbues, les perches blanches etc.) on voit que c’est un minuscule 380 000$ par année (statistique de pêche commerciale en eau douce). Si on se réfère toujours au plan de gestion du doré pour la pêche sportive on peut y lire:
“La place qu’occupe la pêche au doré au Québec est très importante. On estime que les dépenses associées à la pêche au doré se chiffraient à environ 233,5 M$ en 2008” soit près de 1000 fois la pêche commerciale!!!

Quand on pense que 60% des Québécois vivent à moins de 10km du fleuve la pêche commerciale au doré m’apparaît comme une relique d’une autre époque et un affront aux pêcheurs sportifs.

Mais bon trêve de chialage! La température a été merveilleuse, l’eau du fleuve était belle, pas un once de vent!

Un fleuve d'huile!

Un fleuve d’huile!

On a adoré notre fin de semaine même si elle était faible en poisson! Anyway, quand la pêche est difficile c’est là le vrai défi de la pêche! Si c’est toujours facile… ça finirait par être platte!!! D’ailleurs ce n’est pas pour rien que les espèces les plus difficiles (saumon, maskinongés) sont souvent l’objet d’une grande passion! On a varié nos techniques, on a explorer notre coin!

C'est de la difficulté que vient le vrai plaisir de la pêche!

C’est de la difficulté que vient le vrai plaisir de la pêche!

 

Soupe d’été au poisson

Soupe d’été aux filets de poissons! En attendant le post sur ma pêche d’en fin de semaine je peux au moins vous partagez mon souper!

Une soupe en plein été t’es malade!!! les soupes chaude c’est l’hiver!!! Pas du tout, cette soupe est excellente et parfaite pour manger juste après avoir fini d’arranger les poissons justement! La nuit est tombé après une grosse journée de pêche, on a eu chaud et perdus des électrolytes (pour ceux qui ont bu de la bière c’est pire!). Vous pouvez même ramasser les petits morceaux de viande récalcitrants derrière les têtes, les fines tranches de filets qu’on a mal décollé du squelette et autre retailles. C’est aussi parfait pour les joues de dorés… mais j’avoue qu’en générale c’est des filets de perches blanches que je met! C’est super aussi pour passer des “poissons quelconques” comme la laquaiche.

Soupe aux filets de poisson prête à manger!

Soupe aux filets de poisson prête à manger!

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Vacances, quelques sorties mais peu d’action

Ha il y a longtemps que j’ai pas donnée de nouvelle de ma pêche!

À la fin Juin j’ai eu mes vacances, des vacances de famille pas des vacances de pêche! C’est donc surtout des glissades d’eau, piscine et du social. Rassurez vous ce n’est pas l’absence de pêche non plus! Je suis allé explorer le Saint-Maurice dans le coin de latuque à la recherche d’un spot à brochet. Seul un castor et un beau petit doré jaune furent à mentionné… mais j’ai trouvé des points d’accès intéressant pour les prochaines fois.

Doré du Saint Maurice

Un beau petit doré avec de belles couleurs pris dans le Saint Maurice

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Drame de chaloupe!

Avec la chasse et le jardinage la chaloupe a dormi un peu plus longtemps que prévu. Pour rassurer les autres pêcheurs la chaloupe va bien, et mes moteurs vont bien cet année (j’ai mis assez d’eau dans le baril pour les tester cette fois).

Donc le drame… je met la chaloupe derrière le FJ, j’apporte ça devant le garage, commence à démancher la toile… merde! Y’as un nid d’oiseaux dans la structure de la remorque. Je me dépêche et vais fixer le nid sur un arbre à proximité. Va chercher ma blonde, elle s’installe pour surveiller. Non les parents ne cherchent pas le nids dans les arbres. Continue reading

Explorations en amont!

Samedi on a un programme chargé: prendre notre temps et explorer! On se lève et déjeunons tranquillement, oiseaux, café… deuxième café. La belle vie quoi! C’est vers  l’heure du dîner qu’on embarque finalement sur l’eau à Leclercville, direction Saint-Pierre les becquets: plus de 20 km sur l’eau au programme!

départ dans les brumes

départ dans les brumes

On a bien fait d’attendre l’heure du dîner pour partir car il y avait beaucoup de brume on ne voyait pas l’autre rive du fleuve! On avait quand même une visibilité de quelques centaines de mètres, c’est suffisant pour naviguer en toute sécurité. La marée est presque basse anyway, on peut pas aller vite en dehors de la voie maritime. On quitte le quai, je traverses la batture (entre 8 et 12 pieds d’eau avec un haut fond à 4-5 pieds juste avant le chenal) enfin dans la voie maritime! On part vers l’amont, ouvre un peu le moteur… les brumes nous envahissent… à peine passer la première bouée et on est en train de naviguer dans les nuages. La visibilité se trouve réduite à 30-40 pieds  (si c’est pas moins) devant nous.

Difficile même de déterminer où nous sommes (bien que j’ai une bonne idée) et je surveille la profondeur du sonar intensément  pour rester dans la voie maritime.

Je ralentis bien sur et dit à Nath qu’on va commencer par pêcher ici, simplement une question de sécurité, un autre bateau peut facilement nous percuter dans la voie maritime. Après tout on est la fin de semaine, il fait beau il y a pas mal de monde sur l’eau.

brumes sur le fleuve

les brumes sur le fleuve nous envahissent et réduisent notre visibilité à quelques mètres!

Après une petite demi-heure de pêche sur un haut fond le long de la voie maritime sans action, la brume se lève, aller go!

On est monté jusqu’en amont de Saint-pierre les Becquets (plus de 20 km sur l’eau). De là on essaie sur le bord de la “batture”, ici le terme batture est plus ou moins adéquat mais il y a une bande où l’eau est peu profonde, c’est des trou rocheux de 5-6 pieds avec des hauts fonds qui émerge de l’eau. J’imaginais prendre des achigans d’automne… mais je ne suis pas très connaissant en achigan d’automne. J’espérais aussi prendre des brochets en dehors de la zone de marée (la marée diminue beaucoup à partir de Saint-Pierre) mais les brochets n’était pas d’accord. On s’est rabattu sur le doré en surveillant le fleuve d’huile pour d’éventuels esturgeons qui sautent.

Une première dérive donne de l’action dès le début sur ma ligne avec un petit doré qui se décroche après être venu nous voir. Nath embarquera le premier, un peu petit noir 13-14 pouces, il retournera à l’eau, suivi ensuite par deux keepers! Un chaque! Yes, juste ça on a un souper! Certaines personnes avaient sans doute des jumelles car quand reviens le temps de remonter pour refaire la même dérive un gros bateau moderne full équip se met à l’ancre en plein milieu. Bah, on réessaie de faire la “moitié” de notre dérive après tout c’est à la fin qu’on a eu nos deux keepers malheureusement sans succès.

On essaie de se laisser descendre aux travers des roches…. sans plus de succès. Bon tant pis on va plus loin encore! On repart et on s’en va encore plus haut. Après Saint-Pierre le fleuve est bien droit et côté sud, il semble identique sur un grand bout… bon on commence à avoir faim, on va essayer un endroit au hasard pour l’esturgeon et manger durant ce temps.

Le plan ne marche pas du tout parce qu’il y a tellement de “foin” qui dérive sur le fleuve qu’il faudrait vérifier nos lignes au 2 minutes. Bon tant pis, on va se tasser et dériver avec notre ligne entre deux eaux pour le doré. Moi je me met avec une jig question de varier la technique, Nath reste au marcheur de fond! Pour ne pas rester pris au fond mais quand même nous laisser le temps de manger on se place dans 25 pieds d’eau environ, on descend nos lignes à 23 pieds (même si ils touchent pas au fond, on a souvent pris du doré comme ça).

Malheureusement pour nous la technique marche un peu trop bien et on est toujours interrompu durant nos sandwich… principalement du doré noir, pas des quantités mais de l’action régulière. Aucun monstre. À partir de là notre journée a ressemblé à se laisser descendre jusqu’à Leclercville en “sautant” les bouts plates. Nath a fait une sieste, durant ce temps j’ai pris quelques autres dorés, je sortais pas la puise pour les sortir et j’en perdais beaucoup… mais pas beaucoup d’importance, on en a déjà 4 dans la glacière! Rien de ce que je ramenais était sérieux tous entre 13 et 16 pouces.

À son réveil on continue à se laisser dériver au gré du courant, les temps morts sont parfois long (15-20 minutes) mais la journée est tellement belle! Deux autres keeper vont rentrer dans la glacière!

fleuve d'huile sur paysage d'automne

fleuve d’huile sur paysage d’automne

En descendant on essaie une belle pointe, avec des structures qui alterne entre 12 pieds d’eau et 30 pieds d’eau. Je me dis, ho yes, quel spot!
Rien!
Ensuite on traverse faire les hauts fonds des Grondines… Nath nous prend un gros barbue (le seul de la journée). Ces structures devant Grondines restent un mystères pour moi. Elles sont magnifiques… j’y ai pris du dorés mais jamais autant que je l’aurais pensé. Si c’était à Québec des structures comme ça, ça serait THE SPOT! Anyway… après les Grondines c’est une dernière dérive dans les battures de Leclercville… et finalement retour au chalet il fait nuit noire!

On a terminé notre pêche après le soleil

On a terminé notre pêche après le soleil

Au total 6 doré de garder, une quinzaine de pris environ. Pas mal pour un secteur de pêche inconnu. J’ai congelé une quantité significative de doré pour la première fois depuis longtemps, c’est beaucoup 6 dorés. Hâte de voir si sous vide c’est aussi bon. Je ne suis pas un amateur de poisson congelé (sauf le saumon fumé).

6 dorés de conservé

6 dorés de conservé

J’ai trouvé la pêche au doré facile dans ce nouveau secteur, la faible amplitude de marée fait que les dorés semblent plus sédentaires et simple à localiser tout au long de la journée. Par contre ils semblaient plus petit en moyenne, le plus gros de la journée était à 17 pouces. D’ailleurs un seul doré jaune dans les keepers le reste étaient des dorés noirs. Aucun nouveau spot à esturgeon a été découvert, en fait si on exclus le barbue on a rien pris d’autre que du doré. Fait intéressant les dorés se tenaient surtout sur des plateaux et en bordure de ceux ci. On en a pas pris dans les zones de courants où le terrain est accidenté. Souvent c’était des structures discrètes (bancs de sables ou des hauts fonds d’un pied ou deux seulement) qui payait, mais la stratégie de dériver simplement les grands espaces plats marchait très bien (rien n’est parfaitement plat dans ce fleuve anyway!!)

Résultat mitigé en fin de semaine

En fin de semaine, on garde! Bon, en plus de fiston, deux autres enfants, dont un de 3 ans. Recette? La plage! Vendredi j’avais des rendez vous alors je ne travaillais pas. Mais en fin de journée, après les rendez vous direction plage de Deschaillons!

Sorti du bois on découvre qu’il vente en ta…. et que le fleuve est sale. Mais bon, pas question de rebrousser chemin! On lance les cannes, le fleuve est sale et on ramasse du stock. Il faut vérifier souvent sinon on sort quelques livres de laittue…

La pêche est autrement aussi tranquille que faire se peux, les enfants jouent bien… les seuls poissons seront deux chevaliers que je découvrirai sur les lignes au travers des algues.

Retour au chalet, pêche devant le dit chalet (avec un espoir de carpe)… ce sera un gros rien jusqu’à ce que la nuit soit avancée, Nath sors alors un barbue, trop tard pas le goût de l’arranger pour le fumoir.

 

Pêche nocturne

Lever de lune durant la pêche de nuit

Il repart pour une prochaine fois. Le lendemain, on lance les cannes tôt pour la marée matinale! Cet initiative sera récompensée de deux belles perchaudes.

Après dîner? Gab ( un des enfants qu’on garde) tu as le goût d’aller pêcher en canot? C’était comme demander à un cheval si il voulait de l’avoine! Gab ne pêche qu’avec moi ou presque, et il ne mange que le poisson que l’on pêche ensemble.

Bon, en canot avec un enfant, on apporte le matériel minimal:
-Gilet de sauvetage
– Aviron
– Vers
– 1 Jig
– Un poisson nageur
– Deux cannes, la sienne avec un harnais à vers (je vise perchaudes et barbues)
– Une puise

Voilà! C’est parti! Je commence par traîner avec un poisson nageur en montant au “spot” que je veux essayer.
À peine 15 minutes de fait que l’on traverse une petite fosse… bang! Fish on! Sur ma canne. Bon gérer un canot, un enfant, un poisson et puiser soi même sa prise, pas si facile… le combat est assez long (2-3 minutes) et j’ai pas encore vu la tête du poisson. Un gros barbue sans doute… non un doré! Une bête!
Je sors la bête en le puisant d’une main sans rien briser ni verser (yéééééééééééé!). révisez la liste de matériel maintenant, je n’ai pas d’appareil photo, ni cellulaire, mais c’est évident que je tiens le plus gros doré de ma vie. Peut-être même plus gros que celui à Nath de cet été…

Je débarque Gab sur le bord, va chercher Nath au chalet vite!
Pendant que Nath arrive, je marque le canot de la longueur du doré. Nath arrive enfin, je montre la bête, elle offre d’aller chercher un appareil photo, mais il est hors de l’eau depuis trop longtemps. Retour à l’eau! Dommage j’aime bien avoir des photos…

Ok Gab rembarque on y retourne! Cette fois tout va bien, pas de vilain trophée qui mord pendant que j’ai pas mon appareil photo. Rendu sur place, je remplace le poisson nageur pour un jig appâté de vers pour le barbue et je m’occupe de Gab. Pendant que mon jig traîne entre deux eaux… bang! Un doré se ferre tout seul! J’avais même pas de trailer hook! Toujours le même pattern de puiser le poisson seul avec un enfant à bord. Trop gros pour être gardé je fais une autre marque sur le canot. Alors ces perchaudes?

On a de la compétition

On a de la compétition

Gab sort une petite perche blanche. Bon enfin! on continue à dériver… encore un doré sur ma tête plombé uniquement appâté de vers. Cette fois c’est un keeper… pas mesuré mais à l’œil je suis suis sur.

Ce sera tout… on rentre. Mesure des marques sur le canot? 23 pouces pour le deuxième et 27 pouces pour le premier. Record précédent fracassé (24 pouces) et même le 23 pouces était dans mes beaux (j’en ai plusieurs à 21 pouces mais au delà ils sont plus rare).

Le petit keeper minable ne mesure qu’un maigre 17 pouces (sérieux à l’œil je le pensais 15-16 pouces… après mes gros, les autres ont l’air petit).

Mareck en canot!

Mareck en canot!

Le lendemain (dimanche) on a récidivé, mais la marée haute et l’eau sale causée par la pluie ont complètement changé la donne. Rien du tout… comme quoi la pêche ce n’est jamais garanti!

Les poissons conservés

Les poissons conservés, perchaudes prises à gué devant le chalet et doré pris en canot

Somme toute le “temps fructueux” a tellement été court versus le “temps pêché sans poisson” que je reste avec le souvenir d’une fin  de semaine so-so niveau pêche… mes 3 dorés ont été pris en dedans d’une heure, pour une dizaine d’heure de pêche facile!

Samedi, sortie en chaloupe!

Samedi la marée était fine basse vers 8hrs, donc on a le choix 4 am ou 4 pm pour faire une sortie en évitant le gros de la chaleur du jour. Comme j’ai récemment installée des belles lumières pour aller en chaloupe de nuit et que 4 am… c’est tôt ce sera une sortie de soirée! Sortie de l’eau planifiée vers 21:00hrs

Ouf il y avait beaucoup mais beaucoup de monde sur le quai… pas d’attente à la descente mais quand même. Pour se rendre à la descente on passe dans un couloir de voitures avec des remorques stationnée de chaque côtés, des motos, des décapotables et divers campeurs qui viennent “wouare”… mais bon on prend notre temps et sous les 197 yeux qui nous surveille, on met la chaloupe à l’eau!

Hop c’est parti! Étape 1? Ma blonde dit doré! Doré ce sera! On commence par faire des dérives dans la batture, en partant bang! Achigans, dorés… pour moi (hihihihi ça fait changement) Nath est bredouille. Je remet à l’eau un doré de 15 pouces mais en garde un autre de 16. Puis on recommence… rien, on recommence… rien. Oups, j’aurais ptête du garder celui de 15… un seul doré c’est pas un gros souper. Bah, pas grave on va aller essayer notre “spots” à perche blanche. Je met le spot entre guillemets par ce que normalement on ne prend pas beaucoup de perches blanches, c’est plus achigans et laquaiche (et barbue) qui s’enchaînent avec quelques perches blanches au travers… les perches blanches sont celles que l’on vise pour manger, le reste pour s’amuser.

Mais voilà quand on essaie notre spot… rien… mort, nada. Un groupe de Sterne est venu. Nous prennons une pause de la pêche pour les prendre en photo quand ils se pose sur la barre de roche.

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Groupe de Sternes sur les roches du fleuve

Les jeunes ont le bec ouvert (ils demandent à manger?)… il faut pas beaucoup d’anthropomorphisme pour imaginer le découragement des parents qui se regardent.

Bon… la batture ne paie plus, notre spot ne paie plus, il commence à se faire tard, on a le fleuve à nous tout seul Hoooo Yessss! On va aller essayer un autre spot, y’as pas trop de vent ça devrait être parfait! On clanche sur le fleuve… on se croirait en avion tant on a le sentiment de flotter sur l’eau calme! On essaie une dérive en périphérie du chenal. Presque aussitôt moi et Nath on a chacun un achigan! C’est prometteur! Et je suis un peu surpris, j’imagine jamais les achigans en bordure du chenal.. mais bon c’est pas moi qui décide! On continue nos dérive, ça descend de 6 vers 35 pieds d’eau, à ce moment on met le moteur et on remonte, en descendant évidement il y a des remonté, des descentes… ce qu’on appel des structures quoi!

Un beau doré de 19 pouces est venu se joindre à l'autre keeper

Un beau doré de 19 pouces est venu se joindre à l’autre keeper

Cette stratégie me permet d’attraper un autre beau doré, 19 pouces c’es un beau keeper! regardez le bien, car j’ai pas la photo du suivant! On continue cette stratégie et hop j’en ferre un autre, holà c’est un beau. Nath dépose sa canne dans le porte canne, ce qui est bien au marcheur de fond c’est qu’elle laisse ça au fond justement. Elle prend la puise. Nath ta canne! Elle la prend, elle en a un aussi, un doublé. Bah pas grave je puise mon poisson, vite vite vite, décroche, hoooo, il est beau, je sais qu’il est trop gros pour le garder. Je mesure, 22 pouces dépassé, pas un record perso mais une belle bête. Décidément c’est ma soirée, Nath a pas encore embarqué un doré dans le bateau! Elle a un beau poisson sur sa ligne par contre il lui fait chanter son moulinet (sans doute un gros barbue hihihihi).

Le combat se rallonge un peu… enfin on fini par voir émerger ça des profondeur. C’est si haut, si épais que je pense malachigan sur le coup… mais il vire sur le côté pour replonger dans les abîmes…. hooo….. l’adrénaline monte: un gros doré!

Nath est une habituée des gros poissons, elle fait bien ça, je me tiens prêt… elle lui monte la tête, je glisse la puise en dessous, il plonge vers sa perte… je lève, il fit juste dans la puise!

Un gros doré de 28 pouces ramené des profondeurs par Nath

Un gros doré de 28 pouces ramené des profondeurs par Nath

Il n’était pas garanti du tout! Il était ferré dans le coin de la bouche juste sur le bord!

Nath et son doré!

Nath et son doré!

Il a ensuite été remis à l’eau, on l’a même filmé! Il nous as donné beaucoup d’émotion celui là! Même si j’avais la quantité pour moi, mettons que Nath a eu la qualité! On a continuer comme ça jusqu’à la noirceur, mais seulement quelques petits dorés de moins de 14 pouces se sont laisser tenter. On a pu assister à l’éclosion d’insectes qui ressemblaient à des éphémères blanc, les poissons sautaient pour le manger. Je suis toujours étonné de voir dans le fleuve qu’il y a pleins de menés même au large!

Après, pour une première sortie de nuit, on s’est approché du quai de Leclerville (notre sortie) pour attendre que la marée monte. Je voulais traverser la zone à risque avec un restant de lumière. En traversant le fleuve bouillait de poissons, après coups je me suis dit, voilà ce que mange mes perches blanches en ce moment elles ont rien à faire mes vers. On aurait peut-être eu un bon résultat à pêcher à la mouche! Note à moi même: traîner ma canne à mouche.

On a re-pêcher un peu proche du quai en attendant que la marée monte, puis retour à la maison. J’y repense encore… et quel doré. J’ai vu des centaines de photo de doré monstre, mais en tenir un dans ses mains, c’est surprenant! C’est massif! Une belle bête! Notre premier gros poisson de l’année!

Exploration et capitalisation sur les acquis…

Autre journée en chaloupe avec ma blonde!
On attaque avec le début du baissant, étape 1, le spot de la dernière fois! Aussitôt arrivé l’action débute! Les achigans se succèdent les uns après les autres… sur la canne à Nath… Elle en prendra quelques beaux dont un de 16 pouces! C’est du bétail! Ça saute, ça saute!
Mais bon… c’est pas avec ça qu’on va souper (on remet tous nos achigans à l’eau)… heureusement quelques perches blanches s’invitent dans le lot (et quelques barbues, mais est-il vraiment utile de le mentionner). Les gens autour voient que l’on sort du poisson alors on a rapidement des “wouarreux” autour (le fleuve n’est pas assez grand).

Aussitôt que les moteurs s’éloignent (on est à l’ancre) l’achigan recommence à mordre! Ce ne sera qu’une arrivé massive de barbue qui va nous faire lâcher le poste!

On traverse le fleuve sur la trace des esturgeons et des bancs de perches blanches… mais ce sera un échec.
Alors? on va mettre à profit une autre expérience, pêcher au marcheur de fond sur les battures. La pêche au marcheur de fond c’est ma découverte de l’année. Plus facile que jigger ça supporte aussi un peu plus de négligence de la part du pêcheur. Par contre le ferrage… c’est pas toujours facile.

On a du travailler pas mal notre battures mais les prises se succèdent environ 2-3 poisson intéressant à l’heure. Si Nath a eu le monopole des dorés (j’ai échappé mon seul sur le bord du bateau mais il était tout petit) je me suis repris en attrapant le plus gros achigan. Mon plus beau à vie d’ailleurs, 17 pouces et demi de sauts acrobatiques et de run en dessous de la chaloupe.

Nath a découvert que ce n’était pas si facile que ça de puiser une furie pareil!
Achigan_RemiAprès 2 dorés de gardés Nath en sors un troisième je lui dit que moi je le garderais:
-Coudonc si t’en veux des dorés t’as juste à en attraper (et vlan!)

Mais j’ai argumenté le partage, et elle a été d’accord pour garder un troisième doré!
peche_18aout